les contes d'hoffmann - affiche

Conception et mise en espace : Thierry Pillon

Assisté de : Cecile Favereau

Lumieres : Bertrand Roque

 

 

Rôles parlés :

Hoffmann : Thierry Pillon

La Muse : Aurelia Delescluse

 

Rôles chantés :

Hoffmann : Eric Herrero

Olympia : Virginie Milano

Antonia 1: Laurence Malherbe

Antonia 2 : Anne Tsitrone

Giulietta : Nathalie Sekatcheff

Une Voix (Miracle et Dappertutto) : Albert Nidel

La voix de la mere et « Barcarolle » : Katherine Gall

 

Miklos HARAZDY, piano

 

 

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    Antonia (Anne Ttsitrone)
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    Antonia (Anne Ttsitrone)
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    Antonia Miracle et la mère (Anne Tsitrone, Katherine Gall et Albert Niedel)
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    apparition d'Antonia et Olympia (Anne Tsitrone et Virginie Milano)
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    apparition d'Antonia (Anne Tsitrone)
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    apparition de la mere (Anne Tsitrone et Katherine Gall)
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    barcarolle (Laurence Malherbe et Katherine Gall)
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    duo Giulietta-Hoffmann (Nathalie Serkatchev et Eric Herrero)
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    duo Hoffmann-Antonia (Anne Tsitrone et Eric Herrero)
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    duo Hoffmann-Antonia (Anne Tsitrone et Eric Herrero)
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    Giulietta (Nathalie Serkatchev)
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    Hoffmann et les trois femmes (Anne Tsitrone Virginie Milano et Nathalie Serkatcehv)
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    Hoffmann et son double (Eric Herrero et Thierry Pillon)
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    Hoffmann (Thierry Pillon)
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    la muse et Hoffmann (Aurelia Delescluse et Eric Herrero)
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    la muse (Aurelia Delescluse)
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    Nicklaus (Aurelia Delescluse)
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    Olympia (Virginie Milano)
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    Olympia (Virginie Milano)
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    la mère (Katherine Gall)
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    Hoffmann et son double (Eric Herrero et Thierry Pillon)
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    repetition Hoffmann (Thierry Pillon)
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    répétition (Anne Tsitrone et Thierry Pillon)
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    repetition (Anne tsitrone, Katherine Gall, Albert Niedel et Thierry Pillon)
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    répétition (Eric Herrero et Thierry Pillon)

Note d'intention

Hoffmann, en proie à ses tourments, dialogue avec sa Muse.

Les extraits musicaux, ont été choisis par Sylvia Sass et Moi-même, lors des Master Classes que nous avons données dans le cadre du Festival « Pézenas Enchantée ». Ils sont les réminiscences des amours impossibles de ce génie malade dont les excès alarment sa Muse ... Comme dans un rêve, Hoffmann se revoit face a ces créatures qu'il a créées et détruites ...

Dans ce montage, plutôt que donner une lecture linéaire d'une fable fantastique, j'ai souhaité mettre en exergue cet aspect auto-destructeur du poète Hoffmann, dont le génie artistique, tout autant que lui-même, serait en peril, si sa Muse ne le rappelait a la raison ...

 

 

 

Thierry Pillon

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  • Jeudi soir, « Les contes d’Hoffmann », l’opéra fantastique du  compositeur Offenbach, a fait un saut dans le XXIe siècle. Les lieux, l’église Sainte Ursule, nécessitaient une mise en scène dépouillée des pompes du XIXe et  un parti  pris de minimalisme.  Ils ont  ainsi  placé l’opéra  baroque dans la modernité.
    Le mérite revient à Thierry Pillon et Sylvia Sass qui avaient choisi de présenter des extraits théâtralisés  de  l’œuvre.  Une  semaine  de  Master   classe  avait  préparé   les  élèves,  Virginie Milano,  Anne  Tsitrone,  Laurence  Malherbe,  Nathalie   Sekatcheff,  Katherine  Gall,   - Olympia, Antonia et Giulietta - créations du poète Hoffmann chantant sous les traits du ténor
    brésilien  Eric  Herrero  –   tandis   que   le   Docteur  Miracle   et   Dappertutto,   les  mauvais conseillers avaient pris le visage de l’américain Albert Niedel .

    Le Hoffmann récitant, Thierry Pillon, en poète malheureux dont les excès en tous genres ont tué l’inspiration, se confie à sa Muse,   la belle et aérienne   Aurélia Delescluse, et rêve à ses créatures   disparues.  C’est   ce  dialogue  dramatiquement   intense  qui   guide   la  pièce   et, tenant lieu de fil rouge, permet de se retrouver dans les méandres imaginaires. C’est une
    excellente  initiative de Thierry Pillon (assisté de Cécile Favereau),  qui évite l’écueil  d’une trop grande complexité et de trop nombreuses redondances.

     

    Sa mise en scène sobre est d’une  grande classe : décor minimal de chaises judicieusement éclairées (Bertrand Roque) sur lesquelles se posent fugitivement des ombres.  En marge,  de part et d’autre de l’autel,  les récitants.    Dans la lumière Hoffmann chantant.  Ou une de ses trois belles. Pas de costumes. Seuls, un jupon-cerceau-symbolique, un manteau, un éventail … Pas de faux-culs ni de chapeaux fleuris,  mais des visages et  des voix qui  font  tout  et  plus encore. Sans esbroufe, sans falbalas, dans la pureté.

    Le   symbolisme   artistique   en   sort     grandi.  De   la   poésie…  « Renais,   poète ! »    dit   la Muse salvatrice ! De la musique, avec au piano Miklos Harazdy . Et du chant ! avec les sept élèves de Sylvia Sass. Le public a aimé et a beaucoup applaudi.
    Il   faut   absolument     voir   et  même     revoir   ce   concert.  Car   la   distribution   des   rôles   sera différente. Vous retrouverez les airs très connus  de la Barcarolle « Belle nuit, ô nuit d’amour,  souris à nos ivresses.. », « Elle a fui la tourterelle..», etc…

    Nicole Cordesse / Hérault-Tibune / Télécharger l'article
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